Nom :
Landwirt
Prénom :
Maël
Sexe :
Masculin
Age :
16 ans
Race :
Humain
Elément :
Naur
Maîtrise de l'élément :
Maël ne connaît quasiment rien sur le maniement de la magie. C'est d'ailleurs pour cela qu'il se rend à Elladat. La seule chose qu'il a apprise à faire, c'est à maîtriser la chaleur de son corps. Ainsi, il est capable de transmettre plus de chaleur à l'un de ses membres au détriment d'un autre. Toutefois, cela reste du domaine du tatônnement et cette abilité n'est pas très développée..
Description physique :
L'adjectif qui saute à l'esprit quand on voit Maël, c'est banal. Au premier abord, il est le prototype du monsieur tout le monde. Encore en pleine croissance, il est loin d'être grand (1m50 tout au plus) et possède une silhouette qui, bien que loin d'être totalement étriquée, n'est pas aussi large qu'il le faudrait. Cheveux bruns sans éclat, yeux marrons tout ce qu'il y a de plus commun, Maël ne porte qu'une robe de laine grisâtre qui ne doit rien au principe de l'élégance, bien que tout à fait fonctionnel. On se demande d'ailleurs s'il n'a qu'une seule robe ou s'il en a plusieurs, mais on a jamais pu le prouver.
Description morale :
Le caractère de Maël est à l'image de son apparence physique. Complétement effacé, Maël est donc le genre de personne que l'on oublie à peine croisée. Tout du moins pour qui ne le connais pas assez. En effet, il ne s'impose cette apparence que parcequ'elle a été sa plus grande défense, plus jeune. Mais en fait, rien ne serait être plus à l'opposée de sa véritable nature. En vérité, l'adjectif qui le définirait le mieux est flamboyant, mais seulement s'il se laisse aller. Malheureusement, c'est assez rare, et, la plupart du temps, quand il est seul en compagnie de son seul ami, le feu.
Histoire :
Maël est issu d'une famille de fermier lambda n'ayant jamais eu la moindre prédisposition pour la magie. Aucun archimage comme aïeul, auncun incident thaumaturgique de quelque sorte que ce soit, mais la magie a l'art de surprendre tout le monde.
Elévé comme le fermier qu'il était, il réalisait de menus travaux à la ferme et acquérait un tant soit peu d'éducation auprès du clerc du village. Une vie simple et heureuse en définitive. Peut-être pas tout à fait heureuse. En effet, depuis toujours, il était l'objet de toutes les moqueries et toutes les méchancetés que les enfants peuvent inventer dans leur manque d'empathie. Et ceci ne s'arrangeant pas avec l'âge, Maël avait développé ce carcatère fuyant qui le caractérise lui permettant ainsi de passer inaperçu. La plupart du temps.
Cependant, lors de l'année de ses seize ans, ce procédé n'eût pas l'efficacité nécessaire pour le préserver d'une bande de garçons qui le coincèrent contre un mur et commencèrent à le rouer de coups en le traitant de démon et de sorcier. Maël réagit alors comme tout être humain l'aurait fait à sa place : il se roula en boule sur le sol et attendit que l'orage passe. Mais ce n'était pas au goût de la bande, et l'un des garçons le prit par le bras dans l'intention de le forcer à se relever. Mais dès lors qu'il toucha la peau de Maël, il poussa un hurlement de douleur : il s'était gravement brûlé et sa main répandait une odeur pestilentielle. Profitant de l'instant d'inatention du groupe, Maêl se releva, bouscula deux de ses agresseurs et s'enfuit dans les sous-bois en essuyant ses larmes.
Il courut pendants des heures, mais finit par se calmer et reprit la direction de sa chaumière, les jambes flageolantes. Il arriva chez lui à la tombée de la nuit, et, manifestement, la nouvelle de la curée l'avait précédée. Ses parents le regardaient d'un air désolé et sa mère entreprit de laver les multiples plaies qui lui couvraient le corps. Tant que dura le nettoyage, le silence régna dans la chaumière, mais lorsque sa mère eut fini, son père le fit asseoir en face d'eux et s'éclaircit la gorge. Il lui raconta que, il y a plusieurs années, alors qu'il était à peine plus qu'un bébé, sa mère l'avait laissé devant le feu ronflant de la cheminée pour aller jeter du grain aux poules. Ce n'était pas très malin de sa part, dit-il, sachant que les enfants en bas âge avait tendance à être attiré par les couleurs vives comme celle d'un feu. Elle l'avait donc laissé seul et, à son retour, elle l'avait trouvé les mains plongées dans les flammes et riant aux éclats. Son cri avait attiré le voisin et elle n'avait pu soustraire assez vite l'enfant à sa vue. Aussi, par un mécanisme bien connu, l'histoire se répandit dans le village et c'est pourquoi il avait toujours subi les mesquineries des autres enfants : ils avaient peur de lui.
Son père lui expliqua ensuite qu'un voyageur de passage lui avait révélé l'existence d'une école de magie pas trop loin, et ce dernier, comme c'était sur son chemin, avait accepté de guider Maël jusqu'à cette école.
Il en serait donc ainsi. Maël partit pour Elladat avec un inconnu et, pour tout bagage, des vêtements et de la nourriture, ainsi qu'un peu d'argent.
Signes particuliers et autres :
Le trait principal de Maël, c'est qu'il est insensible au feu. Naturel ou pas, le feu ne lui cause aucun dommage. Mieux, il semble que le contact avec une flamme lui fournisse de l'énergie. Sinon, il est à noter que Maël a une température anormalement élevée et qu'il ne saigne quasiment pas. En effet, les coupures superficielles et autres entailles semblent se cautériser instantanèment favorisant ainsi la cicatrisation. N'ayant jamais reçu de blessures importantes, Maël ne connaît pas les limites de ce phénomène, mais il est confiant tout de même.
Exemple :
L'homme adressa un dernier salut à Maël :
- Et bien voilà mon p'tit ! Nous sommes à Kalinach. Tu vois les tours là-bas ? Ce sont celles d'Elladat. Tu ne devrais pas avoir de mal à trouver... C'est là qu'on se quitte.
Il se dirigea vers une auberge et laissa le jeune homme seul au milieu de la rue. Maël ne doutait pas que l'homme était soulagé d'être débarassé de lui. Il n'avait pas été trè bavard durant le trajet, et il comprenant le malaise que l'homme ressentait envers lui. Enfin baste ! Il était enfin arrivé, et il lui fallait jeter un coup d'oeil à cette école.