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 Kaeshi Neio

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Fomar Exal
Kaeshi Neio
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Kaeshi Neio
Major de la Garde
Kaeshi Neio


Race : Humaine
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MessageSujet: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 2:20

Nom :
Kaeshi.

Prénom :
Neio.

Âge :
17 ans.

Race :
Humaine.

Sexe :
Féminin.

Poste :
Major de la Garde.

Description physique :
Le visage de Neio reflète son jeune âge, gardant la douceur de l’enfance tout en affichant la maturité de la jeune adulte. Il est difficile de déterminer à quelle catégorie elle appartient en la regardant, notamment car son regard, bleu clair, est généralement soit peu expressif car perdu dans ses pensées, soit alerte et fixé entièrement sur l’accomplissement des ordres reçus, et dans aucun des deux cas il ne laisse paraître grand chose sur son état d’esprit. Cà et là, des marques témoignent de la dureté du mode de vie de Neio à la Garde – une cicatrice sur la tempe, une dent éraflée. Peu d’artifices sont utilisés pour les dissimuler ou du moins les atténuer, car Neio a mieux à faire que de perdre son temps en coquetteries telles que bijoux ou maquillage. L’exception à cela étant la coiffure, à laquelle elle apporte un soin rigoureux : elle a des cheveux d’argent aux reflets bleutés, quand lâchés, tombent de façon neutre aux épaules, mais sont généralement coiffés d’une façon ou d’une autre. En mission, un chignon fermement attaché qui ne doit jamais la gêner dans ses mouvements ; en société, si le besoin s’en fait sentir, des rubans et des tresses élaborées viennent domestiquer sa chevelure ; même à la Garde, dans sa vie de tous les jours, il est rare de ne point la voir avec une tresse ou deux.

Neio est construite sur un physique assez trapu pour une femme, d’une taille relativement modeste à 1,58 mètre, et rendue robuste et musclée par des années d’entraînement au combat. Elle n’a pas une once de graisse et, sans l’aide de son visage, il est difficile de déterminer au premier coup d’œil si ce corps pas encore tout à fait adulte est vraiment celui d’une femme, d’autant qu’elle n’a pas l’habitude de se vêtir de manière révélatrice, même quand elle ne porte pas d’armure. Elle porte en général son uniforme bleu et argent, rigide et fonctionnel. Hors des forteresses de la Garde, et plus particulièrement en mission, elle porte par-dessus une armure légère n’entravant pas ses mouvements : un plastron de métal pour protéger son cœur et ses poumons, des gantelets pour parer les coups et des jambières. En tant qu’officier, elle a également une armure de plates complète, mais elle ne la porte que dans les situations où l’apparat est de mise, tels les défilés militaires (ou, théoriquement, en bataille rangée, mais elle n’a heureusement jamais été confrontée à ce genre de cas). Quoiqu’il en soit, quelle que soit sa tenue, elle a en permanence un ruban bleu noué autour du cou, au ras de celui-ci. D’autre part, son uniforme inclut implicitement le port de son arme de poing, un katana rangé dans un solide fourreau noir. En cas de mission hors de l’enceinte de la ville, elle emporte son arme de prédilection, un grand arc composite soigneusement poli, et le carquois qui va avec.


Description morale :
L’esprit de Neio a la douceur et la force de l’eau pour ses partisans, la froideur et la dureté de la glace pour ses détracteurs (ou ses supérieurs qui apprécient de tels traits chez un subordonné). Elle parle peu, mais bien, et rarement spontanément – elle répond aux questions mais ne les pose pas. En revanche, elle réfléchit beaucoup, remarque tout ce qui se passe autour d’elle et en tire les conclusions qui s’imposent. On vient souvent la chercher pour recevoir un conseil, qu’elle donnera avec plaisir une fois qu’elle sera certaine de ne pas faire d’erreur.

Cette nature pensive a parfois pour effet secondaire de la faire glisser dans une contemplation muette qui lui confère un regard absent et une expression calme, déconnectée. Ce sont les moments où elle songe à tout ce qu’elle a vu et trie les données de sa mémoire – mémoire par ailleurs sans faille. Elle se souvient de tout et de tout le monde, et si vous partez d’un mauvais pied avec elle, il va falloir lui apporter des preuves tangibles que vous avez changé si vous voulez éviter qu’elle vous classe simplement dans la catégorie « sans intérêt » (ou pire : « ennemi »). De même, durant ces phases de contemplation, il lui arrive souvent de se rappeler son passé. Il n’est ni particulièrement joyeux ni excessivement triste, mais il est toujours teinté d’une mélancolie qui dort au fond du regard de Neio.

Qu’on ne s’y trompe pas, néanmoins : elle n’est en aucun cas rêveuse et le passé n’a pas d’influence sur ses actions présentes, qui sont toujours dirigées vers l’accomplissement de ses objectifs, en général les ordres qui lui ont été donnés. Si elle a une mission, elle la mènera à bien avant de se replonger dans ses réflexions. Evidemment, son éducation à la Garde lui a forgé une discipline d’acier. Un ordre donné, elle obéit. Une tâche ou une corvée nécessaire dont on la charge, elle l’accomplit. Elle croit aux préceptes de la Garde. C’est un mode de vie auquel elle s’est rapidement adaptée après son intégration à la Garde, et qui l’aide à diriger ses actions au quotidien. Les seuls moments où elle s’autorise un écart à la vie ascétique d’une Garde sont quand elle n’a aucun ordre à accomplir : alors, elle tue le temps en se promenant dans la nature, plus particulièrement près des lacs et des rivières.

De la même manière, on ne l’a jamais vue transgresser le respect dû à un officier supérieur. D’un autre côté, il faut noter qu’elle se comporte ainsi avec tout le monde : elle n’abuse jamais de son autorité sur ses subordonnés et se montre aimable avec les inconnus. Malgré cela, ou peut-être à cause de cela, plusieurs membres de la Garde ont développé une aversion pour cette fille toujours si pragmatique et d’humeur égale. Comme on pouvait s’y attendre, elle n’accorde pas d’attention aux commentaires qui sont faits sur son compte. Elle n’a pas toujours été comme ça, mais après avoir enduré bon nombre de rumeurs méprisantes sur sa supposée appartenance à la « race des mages », (cf. histoire) elle sait que le meilleur moyen de ne pas déplaire à ses supérieurs est d’encaisser sans sourciller. La vengeance personnelle est une chose qu’elle considère comme futile. Châtier un être qui l’a mérité, en revanche, aura toujours son approbation…


Signes particuliers & autres :
Neio a une affiliation bien involontaire avec l’élément Cuivénen. Elle ne sait absolument pas s’en servir, d’autant que sa partie magique est complètement inhibée par le ruban qu’elle porte autour du cou, un objet alchimique spécialement conçu pour emprisonner l’énergie magique. Il est donc tout à fait impossible de remarquer le Cuivénen en Neio, à part peut-être à l’instinct. En revanche, elle a gardé son attirance pour le milieu aquatique, au milieu duquel elle se sent toujours sereine (plus que d’habitude, en tout cas).

En combat au corps à corps, Neio utilise son katana, mettant à profit les nombreuses heures consacrées à l’apprentissage de son maniement. Si elle en a l’opportunité, elle préfèrera abattre son ennemi à l’aide d’une flèche, le tir à l’arc étant sa compétence principale. Elle refusera cependant de tirer à vue, à part sur les Mahais ou autres démons reconnus. Après très exactement deux sommations, en revanche, la flèche partira sans remords. (HRP, et c'est là que je me rends compte que j’ai débordé sur quelque chose qui aurait dû entrer dans la section psychologie, mais zut.)



Histoire :

Note préalable et HRP : je me suis un peu laissé emporter sur la longueur de l'histoire, ce personnage m'ayant plus motivé que prévu. Comme je n'allais pas vous imposer toute cette lecture, j'ai coupé. Je vous conseille de ne lire que la première partie, le rapport, juste ci-dessous. Elle contient les grandes lignes de la vie de Neio avant son arrivée à la Garde, donc les informations les plus utiles.

Ensuite, si vous avez du temps et que vous voulez en savoir un peu plus sur le personnage, lisez le pavé dans le post d'après. Attention, c'est long et trop dense... désolé ^^"


Dossier de recrutement
Individu : Kaeshi Neio
Agent recruteur : Commandant Irie Kantoku
Lieu : caserne du village d’Ôken

L’acte de naissance de Kaeshi Neio indique qu’elle est née un soir d’hiver à la maternité du village (en fait une grande maison pourvue de deux sages-femmes). Les parents sont tous les deux résidents d’Ôken et font partie de la couche inférieure de la population. Ils vivent de leur agriculture (principalement la culture du riz) et de l’élevage de quelques buffles. Ils ont déjà un fils et une fille. Leur quatrième enfant, une fille, naît deux ans après Neio. Elle grandit calmement au sein de cette famille.

La particularité de l’individu, qui a mené l’agent à le repérer, est son apparence hors du commun selon les standards d’Ôken : Kaeshi Neio présente une peau très blanche et une pilosité claire qui ne sont pas sans rappeler les caractéristiques des habitants de l’Île aux Mages que nous avons affrontés par le passé. Certains Ôkenois en sont donc venus à manifester une certaine méfiance à l’égard de Neio, se muant en animosité dans les cas les plus extrêmes : « elle a l’air bizarre, et puis, vous savez, on dit qu’elle fricote avec les monstres de la rivière. » (extrait des témoignages recueillis à propos de l’individu)

Le commandant Irie entra en contact avec l’individu quand les rumeurs à son sujet se propagèrent jusqu’à la caserne où il avait son affectation. Dans le but d’étouffer une éventuelle menace magique, Kaeshi Neio fut placée sous la surveillance de la Garde et soumise à plusieurs tests. Aucun ne fut concluant quant à une possible présence de capacités magiques. En revanche, Neio montra des prédispositions au service militaire, tant dans sa personnalité, respectueuse des valeurs de la Garde et méfiante à l’égard de la magie, que dans ses capacités physiques.

Avec l’accord de l’individu et de sa famille, Kaeshi Neio a intégré l’Académie des Gardiens peu après son douzième anniversaire. Elle y a commencé une formation d’une durée de cinq ans, au terme de laquelle elle sera affectée à une garnison suivant ses résultats.
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Kaeshi Neio
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 2:22

Histoire (développée)




Le rapport est bon. Concis, précis : pas de détails non pertinents. Je reconnais là le travail du commandant Irie, et je l’approuve.

Pourtant, mes souvenirs protestent que ce n’est pas ma vie qui est consignée dans ces feuillets. Ils s’indignent, refusent d’être réduits à ces quelques lignes sans émotion, réclament d’être entendus également. Je suis d’accord. Il faut leur rendre justice.

Mon premier souvenir précis remonte au jour où j’ai commencé à aller à l’école du village, comme tous les autres enfants de mon âge, pour y étudier les bases de la vie pendant quelques années, jusqu’à ce que je sois prête à épouser un parti confortable, puisqu’en tant que troisième enfant, je n’hériterais pas, comme mes aînés, d’une moitié de la terre de mes parents. Mais à l’époque, j’étais trop jeune pour penser à l’avenir : seules l’excitation et la curiosité m’habitaient tandis que je me dirigeais vers l’école et ses mystères.

La première chose que je découvris là-bas ne fut pas un bout d’histoire ancienne ni une formule de mathématiques aux relents ésotériques. Non ; ce que je remarquai en arrivant fut les couleurs de mes futurs camarades, cheveux noirs, yeux et peau sombres. Bien sûr, mes frères et sœurs, mes parents aussi, tous partageaient cette coloration. Mais c’était la première fois que je me trouvais au milieu de tant d’enfants de mon âge, et je n’arrivais pas à en repérer un seul qui eût, comme moi, des cheveux argentés, ou, comme moi, des yeux bleus clair. L’un d’entre eux s’approcha et me dit en souriant que je ressemblais à sa grand-mère. Il ne voulait pas être méchant, mais je me souviens être rentrée chez moi en pleurant. Je n’étais pas vieille, j’étais une enfant, comme eux. C’est ce que je dis à mon père quand il me demanda ce qui m’arrivait. Il se contenta de sourire, de me dire que j’étais juste un peu différente et que c’était ce qui faisait de moi la plus jolie fille du monde. Je lui souris en retour.

Mais quelque chose avait dû changer, parce que pendant les années qui suivirent, je commençai à observer les gens qui m’entouraient et à remarquer les regards qu’ils posaient sur moi. Beaucoup se contentaient de m’ignorer. Certains avaient du mépris, d’autres de la peur. Mais je ne fus réellement choquée que quand je constatai la nervosité de ma mère, que ma nouvelle perception me permettait enfin de repérer. Elle avait toujours fait de son mieux pour être aimante envers moi, mais comparée à l’amour sincère et exhaustif de mon père, son attitude était toujours imperceptiblement distant, ses sourires légèrement crispés. Déroutée, j’allai de nouveau trouver mon père. Au début, il haussa les épaules, me dit que j’imaginais des choses. Mais j’avais sept ans maintenant, et à cet âge-là, je savais déjà que même mes parents pouvaient me cacher des choses. J’insistai et il finit par m’expliquer ce que ma mère voyait en moi.

Au sud-est du village, pas si loin que cela, il y avait une mer, et par-delà la mer vivait une communauté de gens qui, comme moi, contrairement aux habitants d’Ôken, étaient pâles de peau, d’yeux et de chevelure. De plus, ils avaient des pouvoirs magiques, et par le passé, des tensions entre leur pays et les littoraux sous la juridiction de la Garde avaient donné lieu à des actes de violence, dont la destruction par les mages du village côtier où était née ma mère. Les soldats de la Garde avaient heureusement repoussé l’offensive ensuite, mais tous les habitants du village, dont ma mère à l’époque, avaient dû trouver un nouveau foyer. Je frissonnai à la mention de cette histoire, surtout l’idée que des mages pouvaient se trouver aussi près de chez nous. La Garde nous enseignait les dangers qu’ils représentaient, et je supposai qu’on ne nous avaient pas parlé de ceux-là pour nous protéger. Est-ce que j’avais un rapport avec les mages d’au-delà la mer ? Je posai la question à mon père d’une voix nouée. Non, répondit-il. Puisque ni ma mère ni lui ne descendaient des mages. Mes couleurs étaient juste le fruit de hasard et rappelaient malheureusement son passé douloureux à ma mère. C’était pour cela qu’elle était nerveuse avec moi, mais il m’assura qu’elle m’aimait autant que lui.

Cette information m’ouvrit les yeux. Je pardonnai volontiers à ma mère et j’envisageai le monde, le village plus exactement, avec cette perspective. Je n’étais pas pareille qu’eux à l’extérieur, mais ça ne voulait rien dire. Bien sûr, pour eux, je resterais toujours fondamentalement différente. Alors, du haut de mes sept ans, je commençai à chercher mon indépendance. Quand je n’avais pas de travail, ni pour l’école ni pour la ferme, je me glissais hors de la maison et j’explorai les rizières et forêts environnantes. Ma plus grande découverte fut un coude de rivière tranquille dans une forêt assez loin du village, où l’eau m’arrivait à la poitrine, où les seuls bruits étaient ceux des animaux dans les fourrés et du vent dans les feuilles, et surtout, où personne d’autre ne venait jamais. Cet endroit devint vite mon jardin secret, l’endroit où j’allais quand j’étais triste, quand j’étais en colère, ou tout simplement quand je voulais être tranquille. Je trempais mes pieds dans l’eau claire, et parfois, je me plongeais tout entière dans l’eau ; c’était à ce moment que je ressentais la plus grande paix intérieure, le bien-être le plus complet. Quand l’eau glissait sur ma peau et m’emportait dans ses rêves, je n’avais plus besoin de penser à rien. Je restais sous l’eau pendant des secondes qui semblaient des ères, et quand j’en ressortais, j’étais toujours revigorée mentalement et physiquement, comme si ma fatigue, mes blessures et mes soucis s’en étaient allés avec le courant.

Mes parents ne disaient rien sur mes escapades car elles ne m’empêchaient jamais d’accomplir mes corvées comme prévu et que je ne me rebellais pas contre eux. Mon grand frère et ma grande sœur, eux, ne cessaient de m’envoyer des remarques mi-moqueuses, mi-critiques, disant que je ferais mieux de me concentrer sur mon travail et sur mon avenir dans le village plutôt que d’ajouter au mystère qui m’entourait aux yeux des villageois en disparaissant Dieu savait où ; j’étais déjà bien assez bizarre comme ça. Je les ignorais. Ma petite sœur, elle, était toujours tout excitée quand elle me voyait revenir. Elle avait cinq ans et mes parents refusaient de la laisser battre la campagne, alors elle se contentait de m’écouter lui raconter mes histoires de ce qu’elle voyait comme de grandes aventures. Je lui parlais de la nature, des forêts et même de ma rivière. Elle ne s’en lassait jamais. Dans la petite chambre que nous partagions, nous échangions des murmures jusqu’à tard dans la nuit, quand notre père venait nous dire de nous taire et de dormir, ou quand nous finissions par nous laisser doucement emporter par le sommeil.

Cette vie continua pendant plusieurs années. Mon corps grandissait lentement, mais sûrement : l’eau qui m’arrivait autrefois à la poitrine me chatouillait à peine la taille à présent. J’avais fini par montrer ma rivière à ma petite sœur, et je l’avais laissée m’accompagner pendant un moment. Elle aussi avait grandi, cependant, et avait fini par se lasser de ces escapades. Elle s’inquiétait pour son avenir et, comme mes aînés, préférait se concentrer sur la ferme. Je me retrouvai donc de nouveau toute seule, non que cela me dérangeât. Quant à la méfiance des villageois, elle ne faisait qu’augmenter, mais ça ne m’affectait pas non plus.

J’avais maintenant tout juste onze ans. Les enfants de mon âge commençaient à changer. Bientôt, les premiers mariages auraient lieu, et il convenait de se faire la cour pour s’assurer un avenir viable. Chez certains, même, les hormones commençaient à s’éveiller et à s’ébrouer. Autour de moi, je commençai à voir les enfants qui avaient joué dans la même cour d’école que moi entamer de grotesques parades nuptiales. De mon côté, ma nature solitaire m’immunisait à ce genre de débordements. De plus, même si j’avais bien grandi ces dernières années, mon corps restait pour le moment celui d’une enfant, imperméable aux mystères de l’âge adulte. Si l’on m’avait laissé le choix, j’aurais préféré que les choses restent ainsi, car on m’avait avertie des épreuves que le corps de la femme adulte lui imposait ; autant dire que je n’étais pas pressée.

Mais à l’école, il y avait un garçon plus vieux que moi de deux ans, qui, lui, était pressé. Il commença par m’aborder gentiment, et même si je n’étais pas dupe de ses intentions, je ne le repoussai pas. Il disait que ma différence ne le repoussait pas, bien au contraire. C’était assez surprenant : tout le monde dans le village n’avait pas forcément peur de moi, mais c’était le premier sur lequel mon apparence inhabituelle avait l’effet inverse. Je le remerciai donc poliment de sa gentillesse, mais je le prévins qu’il ne parviendrait pas à son but avec moi. Il haussa les épaules en souriant et répondit simplement que nous verrions bien ce qui arriverait.

Pendant un moment, notre amitié se développa. A part ma petite sœur dans ses jeunes années, je n’avais jamais eu de compagnon à qui parler. Nous devînmes très proches, et cela me rendait un peu anxieuse ; je partageais de plus en plus de choses avec lui. J’avais toutefois établi une limite : à lui, je ne montrerais pas mon jardin secret. Je ne pouvais pas m’expliquer cette décision. Je l’avais pourtant montré à ma sœur, mais… Je me sentais rassuré à l’idée que lui n’y entrerait pas. Qu’est-ce qui se passerait dans le cas contraire ? J’avais besoin de cette limite pour ne pas lui laisser la victoire. Pourtant, il aurait bien pu finir par arriver à ses fins malgré moi, si ce n’avait été pour l’événement qui déclencha, à long terme, mon départ d’Ôken.

C’était un après-midi ensoleillé de printemps, je me dirigeais vers ma rivière pour profiter du temps et me laver de la fatigue de la journée d’école. J’y parvins sans encombre, je retirai mes vêtements, m’allongeai dans l’eau et fermai les yeux, comme d’habitude, laissant le courant tranquille faire onduler doucement mon corps et voleter mes longs cheveux. Soudain, une perturbation inhabituelle intervint dans l’onde et je me redressai instantanément, ma sérénité rompue.

Il était là. Il se tenait debout devant moi, vêtu uniquement de son pantalon trempé. Moi, j’étais assise dans l’eau, nue, mes cheveux mouillés sillonnant mon visage. J’étais trempée et choquée, et, par réflexe, me recroquevillai pour me dissimuler à son regard. Je lui hurlai de partir. Lui se contenta de sourire, comme toujours, et me demanda pourquoi j’étais aussi pudique, moi qui prétendais systématiquement que les choses du corps qu’on découvrait à l’âge adulte ne me concernaient pas. Je ne répondis pas car je n’avais pas la réponse. Je me contentai de le fixer avec une rage qui ne me ressemblait pas. Si calme d’habitude, j’étais hors de moi. Mais il ne dut pas comprendre l’intensité de ma colère, ou ne pas s’en soucier, car il commença à s’avancer vers moi, brouillant un peu plus la pureté de mon onde. Je hurlai de nouveau. Qu’il disparaisse.

Et puis, alors que le courant était quasi inexistant, même pas assez puissant pour plier un roseau, il faucha les jambes du garçon. Je vis la surprise dans ses yeux, juste avant qu’il ne s’étale de tout son long devant moi. J’étais tout aussi prise de court que lui. Mais il se releva rapidement, trempé, l’air pitoyable, et ses yeux… Ils avaient changé : c’était maintenant les mêmes que ceux des Ôkenois qui avaient connu la guerre des mages, ceux qui me fixaient avec appréhension, de peur que je n’agisses soudain dangereusement. Est-ce qu’il pensait que je l’avais poussé ? En tout cas, il ne demanda pas son reste, et avant que nous ne puissions échanger le moindre mot, il détala. Troublée, je me rhabillai rapidement et rentrai chez moi, tout en sachant que je ne reviendrais plus jamais à cette rivière dans laquelle je serais désormais incapable de trouver la paix.
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Kaeshi Neio
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 2:24

Histoire (développée) (suite)


Ce fut à partir de ce jour que les rumeurs commencèrent, ou plutôt s’intensifièrent. Sans doute, c’était l’œuvre de ce garçon, qui m’évitait depuis l’incident. Maintenant, ceux qui s’étaient contentés de me lancer des regards méfiants me faisaient des commentaires désagréables à voix haute, et ceux qui jusqu’alors ne s’étaient pas souciés de mon apparence montraient des signes de nervosité. A ce que je compris, on m’attribuait la capacité de commander aux eaux de la rivière, et je leur avait volontairement ordonné d’attaquer mon prétendant. Mes parents essayaient d’ignorer ces accusations, mais c’était difficile pour eux, d’autant que mes frères et sœurs, même ma petite sœur, y croyaient. Moi-même, j’avais désormais du mal à oublier ma différence. Peut-être avaient-ils raison ; peut-être que mon père s’était trompé. Ce fut une période déprimante de ma vie.

Il ne fallut pas longtemps pour que les rumeurs se propagent jusqu’à la caserne de la Garde où siégeait la garnison qui veillait sur le village. Un matin, un officier et deux soldats se présentèrent chez nous et demandèrent à me voir. L’officier s’appelait Irie Kantoku. Il était plutôt jeune pour son grade de commandant. Son visage doux et sa façon polie et cultivée de s’exprimer inspiraient tout de suite la confiance. Mes parents discutèrent un moment avec lui. Il demanda à me voir. J’étais jusque là restée cachée dans ma chambre, craignant qu’ils ne fussent là pour m’emprisonner, mais je ne pouvais pas fuir. La mort dans l’âme, je me présentai devant le commandant Irie. Je fus étonnée par sa gentillesse, moi qui croyais qu’il serait mon geôlier. Rien de tout ça. Il me proposa simplement de l’accompagner pour faire quelques tests. Ca ne serait pas trop contraignant, me dit-il : une fois par semaine, il fallait que j’aille à la caserne et que je me soumette à leurs observations pour déterminer si j’avais un problème, et dans le cas d’une réponse positive, y remédier. Pourquoi pas ? Dans l’état de mal-être où l’incident de la rivière et les rumeurs conséquentes m’avaient plongée, la perspective d’obtenir des réponses était séduisante.

Je suivis Irie. Les tests furent nombreux : on me posa des questions, auxquelles j’essayais toujours de répondre le mieux possible. On m’exposa à toutes sortes d’objets étranges, créés par alchimie, me dit-on. Je n’y connaissais rien mais je supposai qu’ils servaient à déterminer si j’avais de la magie en moi. Une myriade de savants m’examina. Ils ressortaient toujours de la pièce en échangeant des murmures dont je craignais la signification. J’étais mortellement effrayée du verdict, mais heureusement, le commandant Irie restait toujours présent pour les examens mystérieux. L’un des tests qui revenait souvent faisait intervenir une bassine de forme étrange remplie d’eau dans laquelle on me demandait de plonger les bras jusqu’aux coudes. Quand je le faisais, la surface de l’eau se mettait à onduler, et ce tant que mes mains restaient dedans. Au fil des séances, l’eau s’agitait de plus en plus perceptiblement. Je me demandais si c’était bon ou mauvais. Un jour où il y avait eu un remous si violent que quelques gouttes avaient débordé de la bassine, et après que les examinateurs fussent sortis de la salle pour en discuter, Irie me prit à part et me confia un collier, un simple ruban en fait. Il me dit de l’attacher autour du coup et de ne jamais l’enlever. Inquiète, je me demandai si c’était encore un objet alchimique qui prouverait que j’était bien une magicienne. Malgré tout, j’obéis sans discuter. A ma grande surprise, le lendemain, le test de la bassine vit l’eau trembloter faiblement sous l’action de mes bras quand je les y plongeai, mais elle s’immobilisa rapidement. Les savants eurent l’air perplexe. Ce soir là, j’eus du mal à dormir, me demandant ce que j’avais prouvé.

On testa aussi mes capacités physiques. On me faisait parfois aller sur le champ d’entraînement avec les jeunes recrues, où j’appris à tirer à l’arc et où l’on m’enseigna les bases du kendo. Tout du long, les examinateurs prenaient des notes. Je ne voyais pas ce que cela pouvait avoir à faire avec ma supposée magie, mais je fis de mon mieux pour les ignorer, et je pris même plaisir à faire de l’exercice au milieu de toutes les recrues. Progressivement, les séances de sport devinrent plus nombreuses et les examens alchimiques se raréfièrent. Je sentis que le verdict approchai.

Et un jour, à l’heure où l’on devait venir me chercher pour les tests habituels, le commandant Irie arriva seul et annonça qu’aujourd’hui, il voulait juste discuter. Nous nous installâmes autour de la table, lui, mes parents et moi, et il commença à me parler. Les tests avaient détrompé les rumeurs. Malgré quelques bizarreries, il avait été conclu que je n’étais pas magicienne et qu’il n’était nul besoin de prendre plus de mesures. Je vis la joie dans les yeux de ma mère quand elle entendit ça et me regarda. Moi, je ne savais trop quoi penser. J’étais soulagée, et un peu vide en même temps. Je n’étais donc pas si différente au final.

Ensuite, le commandant Irie me sourit et me dit que les tests avaient eu un autre résultat. On avait admiré ma forme physique, ma dextérité et ma force, rares chez une fille de mon âge. De plus, j’était admirablement disciplinée et raisonnable. C’étaient des qualités qu’on recherchait chez les soldats de la Garde. Voulais-je en faire partie ? Si je disais oui, il s’assurerait que je serais directement intégrée à l’Académie des Gardiens plutôt que simplement enrôlée. Là, je serais nourrie, logée, blanchie, et on m’enseignerait tout ce dont j’avais besoin pour faire carrière dans la Garde jusqu’à ce que j’ai l’âge d’être affectée à une garnison. Alors, je sortirais de l’Académie avec un grade correspondant à ma performance. Je regardai mes parents et fut étonnée par la fierté que je lus en eux. Ils n’avaient probablement jamais imaginé pouvoir effectivement faire quelque chose de leur fille aux cheveux d’argent, le vilain petit canard du village.

J’acceptai. Ôken n’avait plus rien à m’offrir, si tant était qu’il m’avait déjà offert quelque chose. Ma famille me manquerait, malgré nos divergences, mais je sentais que la Garde me permettrait de m’épanouir, et surtout de laver mon nom des rumeurs dont on m’accablait. Irie hocha la tête, me dit qu’il était heureux de pouvoir bientôt me considérer comme une compagne d’armes, et il quitta notre petite maison après s’être assuré que je serais prête quand il viendrait me chercher, le lendemain à l’aube.

Après son départ, je me retirai dans ma chambre, songeuse, entendant à peine les félicitations de mes parents. Le ruban bleu que je portais autour du cou me démangeait depuis que j’avais entendu le verdict. Je l’avais porté en permanence, conformément aux instructions du commandant, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander de nouveau pourquoi il était là. En fait, je pouvais le deviner : Irie et moi étions les seuls à savoir qu’il me l’avait donné, et il était probablement allé contre les ordres ce faisant. Sans aucun doute, cet objet m’avait aidée à être considérée comme non-magicienne, et si ma supposition était la bonne, c’était donc que j’avais triché. Je sentis l’agacement monter en moi. Je n’étais pas magicienne ! Je n’avais rien à voir avec eux. J’étais une Ôkenoise loyale à la Garde. Voilà ce que je devrais prouver. Conformément aux ordres d’Irie, je garderais le ruban ; mais je montrerais à tous que je n’avais pas, et n’aurais jamais de pouvoirs magiques.

Le lendemain, après des adieux sommaires à ma famille, je partis avec Irie et une escorte vers la capitale. Le commandant nous accompagna pendant la moitié du chemin, puis me dit qu’il allait revenir au village, là où était son affectation. Je voulus lui demander si c’était vraiment grâce à lui qu’on m’avait jugée sans magie, et pourquoi il l’avait fait. Finalement, je ne dis rien. Mieux valait que je ne sache rien.

Ma formation à l’Académie devait durer cinq ans. La vie là-bas était réglée comme du papier à musique : lever, apprentissage, coucher. Tous les jours. Il était quasiment impossible de tisser des relations au-delà de la politesse formelle entre les recrues comme moi. Ca ne me gênait pas, car j’avais déjà limité les relations au strict minimum quand j’étais encore à Ôken ; en fait, c’était même plutôt une amélioration. Les autres recrues, comme les instructeurs, ne me considéraient que comme un numéro. Là-bas, personne ne se souciait de mes origines ni mon apparence, puisque les élèves de l’Académie étaient une élite constituée de jeunes gens recommandés par des officiers des quatre coins du monde. Là-bas, personne n’avait même entendu parler des escarmouches contre l’Île des Mages, qui étaient restées un problème local. Je m’étais fondue dans la masse.

Cela m’aida à enterrer mes doutes sur moi-même, et je me jetai à corps perdu dans l’entraînement physique comme dans les cours qui nous enseignaient les principes et la hiérarchie de la Garde. Sur le champ d’entraînement, mes bases dans la pratique du sabre s’affinèrent et je devins capable de défaire régulièrement environ les trois quarts de mes compagnons. Mais là où j’étais la meilleure, c’était le tir à l’arc : mes instructeurs furent impressionnés par la précision de mes mouvements et mon absence de tremblements quand je visais, puis décochais la flèche. Je reçus même un prix pour ma compétence dans ce domaine. Quant aux cours théoriques, j’y appris l’existence des Mahais, ces êtres si détestables, plus encore que les mages qui pouvaient parfois mettre leur pouvoir au service du plus grand bien. Je réfléchis : alors les mages n’étaient donc pas si mauvais ? Peut-être. Mais ce ne serait pas une raison pour enlever le ruban. Quelle que fût mon affiliation à la magie, je la reniais.

A dix-sept ans, je reçus mon diplôme. Mon dévouement à l’Académie m’avait profité, et j’en sortis avec le grade de major et les félicitations des examinateurs. Je savais fort bien que sous leurs sourires se cachaient un certain mépris pour la bleue que j’étais, parfaitement disciplinée et compétente dans tous les domaines importants, mais sans la moindre expérience du terrain. Cela ne m’empêcha pas de ressentir, pour une fois, une certaine satisfaction personnelle. Nous n’étions qu’une poignée à avoir obtenu un tel grade, le plus haut accessible à la sortie de l’académie. J’avais l’intention d’acquérir assez d’expérience pour passer rapidement dans les rangs des officiers.

Mon affectation m’arriva peu après : la cité de Kalinach, connue pour abriter le château d’Elladat, dernier bastion d’importance de la magie dans un monde qui était devenu beaucoup plus dangereux ces cinq dernières années avec l’expansion des Mahais. Je notai l’ironie qui me faisait prendre mon service si près de la magie, le poids qui avait entravé la plus grande partie de ma courte existence. Bien, si c’était encore un test, j’allais le passer.

Je me saisis de mon ordre de mission et de tous les papiers qui me concernaient. Pendant un instant, je passai les doigts sur le ruban qui épousait mon cou et eut une pensée pour le commandant Irie. Où était-il aujourd’hui, mon bienfaiteur ? Toujours en poste à Ôken ? J’avais peu de chances de le revoir un jour.

N’y pensant plus, je me mis en route vers Kalinach.



Oui, trois posts. "Mieux vaut trop que pas assez", mais la concision est aussi un talent... qu'il va me falloir apprendre...
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 13:57

Yahou, un compagnon à la Garde cheers

Et ça reste fort agréable à lire, la longueur ne m'a absolument pas dérangé Surprised
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Kaeshi Neio
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 15:03

Tu gagnes donc la médaille de l'endurance Razz
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Tristan Belmont
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 15:17

Wéééé !

Un compagnon-ne de jeu.

Superbe histoire, d'ailleurs : plutôt réaliste dans l'optique où on se trouve dans un monde de magie et pas chiante. Belle réussite. ^^


Bienvenue à la Garde, Major Cool
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Simhour Burningblood
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 15:34

Tu sais, Paul, c'est toujours moi, même derrière une fille : t'es pas obligé de me complimenter Surprised
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 15:35

Battle maiden powaaa cheers

Et en fait, elle est l'ennemi naturel de Simhour What a Face
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 22:17

Excellent! J'adore! Ca se lit très bien ne t'inquiète pas et j'aime beaucoup le style - comme d'habitude, tu me diras -

....Tristan et Neio qui vont bosser main dans la main... xD Cha va faire bizarre.

Bienvenue Neio! = ) Magnifique fiche. - j'te mets le rang et tout et j'lis Nelby demain... là dodo. Ca s'impose. -
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Tristan Belmont
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyDim 14 Déc - 23:35

Main dans la main n'est pas tout à fait adapté je pense...

Tristan qui tire à hue et Neio à dia serait plus probable Surprised

Et t'es pas obligée de lire Nelby : son perso suxx de toute façon Razz
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MessageSujet: Re: Kaeshi Neio   Kaeshi Neio EmptyMar 16 Déc - 22:15

.... L'image utilisée est parfaite huhu xD
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