Nom:
-Tluth
Prénom:
-Maëlyan
Race:
-Vampire
Age:
-Le Vampire ne craint pas la vieillesse. Aux vies humaines, Maëlyan est loin d’être une enfant. Mais pour sa race, celle ci était considérée comme âgée de 16 ans à son entrée dans Elladat. 17 Printemps humains dessinent aujourd’hui ses traits.
Poste:
- Elève
Elément:
- Wethil, influencé Amar
Maîtrise de votre élément:
-L'acquisition parfaite d'un élément ne peut se faire, dit on. Pourtant, Maelyan, depuis toujours, semble comprendre parfaitement le langage, si l'on peut parler de langage, des animaux et végétaux. Comprendre la nature n'est pas la maîtriser, et ce pouvoir peut apparaître pour beaucoup comme dénué de sens. Particulier allez vous dire peut être, pour un vampire, dard du néant. Au contraire, chaque individu a sa particularité; chaque vampire également, a sa particularité. L'élément Amar de Maël n'est autre qu'une couverture teintée de Wethil. Jusqu'où va son véritable élément, il ne serait guère raisonnable pour un vampire de se dévoilé aux yeux de tous, de se montrer en pleins jours. Elève, il semble certain que l'étendue à apprendre est plus vaste que sa connaissance, mais discrétion est maître mot de la vampirette.
Sexe:
-Féminin
Description physique et morale:
- Maëlyan ne fait exception à sa race. Son teint blanchâtre contraste parfaitement, avec la noirceur de ses tenues, de ses voiles, de ses longs et lisses cheveux. Contraste qui la révèle à ses proies, proies attirées par sa beauté. Tout en elle est là pour unique désir de se nourrir. Une silhouette hurlant : « sert moi contre toi » se laissait deviner sous ce lourd manteau, cape la préservant de la lumière. Des lèvres parfaites, un regard parfait, une présence... Sa voix elle même semble mélodieuse à l'enivré, à sa proie. Ses lèvres, fines, bien tracées, ne demandent qu'à vous embrasser. Ses doigts, longs, fins, ornés d'ongles finement taillés, préservaient l'harmonie de l'adolescente. Tout en elle la destinée à être une parfaite vampirette. Tout, sauf son caractère peut être. Une légende énonce qu'à l'origine, le vampire chasse pour se nourrir, comme tout prédateur. Mais qu'au fur et à mesure de sa beuverie, le sang de sa proie le projette dans un état second que lui même ne contrôle plus. Il boit, il boit, sans pouvoir s'arrêter. Cela n'est qu'une légende. Mais comme toute légende, existe une part de vérité. Maëlyan a pour défaut, ou qualité, de ne pas apprécier le contrôle d'autrui sur elle même, le contrôle de son inconscient sur son subconscient. Maël chasse, oui. Tue souvent, oui. Mais principalement des animaux. Animaux qui ne l'envoi pas à l'inconscient. Animaux plus difficile à chasser, plus rapide que l'Homme, et souvent plus futé aussi. Maëlyan chasse l'Homme. Peu. Seul son sang comble réellement sa faim. Mais seul, elle ne l'apprécie guère. Du vampire, elle a surtout hérité son calme, son instabilité, et sa maturité.
Histoire:
- Son passé, elle n’en parle jamais. Quelques mots suffiraient à le conter. Fille unique, d’un couple de paysans. Paysans pillés par leur Seigneur. Seigneur emportant avec lui l’enfant en gage de bonne saison. Saison synonyme de famine. Famine qui emporta avec elle le couple de paysans. Paysans qui en mourrant, abandonnaient leur fille entre les mains d’un vampire.
Le Seigneur, comme compris de tous, n’était autre qu’un immortel. Assoiffé, il était vu par les paysans comme la bête du diable. Il n’y avait pas d’église dans le pagus, pas de prêtre qui vienne étendre une soit disant vérité. Maëlyan fut épargnée par les dents de son maître, sans descendance. L’enfant souriait, le maître l’aima, la chéri, l’éduqua comme sa propre enfant. Mais comme après tout instant calme et paisible, une tempête se leva, déchaînant les coeurs. Une émeute entretenue par d’autres seigneuries se leva, se dessina aux pointes des paysans, plus acérées les unes des autres. La jeune adolescente, observa une dernière fois son père de coeur. Son étranger. Il lui souri, laissant glisser tendrement sa main dans les longs cheveux enfantins, lisses, couleur de geai, avant d’embrasser, pour la première et dernière fois, la fillette, le corps inanimé tombant au sol. Revenue à elle, Maël ne reconnue pas ces lieux où elle avait grandit, pas ces couloirs où elle s’était battue avec les femmes de chambre, pas ces cuisines où elle s’était cachée pour grignoter... non... elle était seule, délaissée pour la seconde fois. Seule, au milieu de cendres. Seule au milieu de cadavres. Seule, non. Une alléchante odeur l’accompagnait. Tous ses sens se réveillaient, s’émerveillaient devant une telle odeur, un tel parfum. Un grognement accompagna son geste, rapide. C’était la première fois pour elle qu’elle dégustait autre chose. Toujours, son père lui avait fait servir des végétaux. Pour la première fois, la tendre chair glissait sur sa langue, filait entre ses dents. Sa gorge asséchée aspirait comme un venin le sang fraîchement mourant. La transe dans laquelle se déchaînée la jeune fille fût brusquée par des pas rapides. Maëlyan leva la tête de sa proie. Elle ne voyait rien. Mais entendait. Maëlyan leva la tête de sa proie, et observa. Maëlyan leva la tête de sa proie, s‘aperçue, de sa bestialité. Devant un tel carnage, une telle cruauté, elle resta là, sans voix, sans bouger, sans comprendre. Où été son père? Que faisait elle? Où était elle? Qu’était ce? Qu’était ce cette bête en elle? Des mains la soulevèrent, une couverture chaude fût posée sur ses épaules. Des murmures, tout bas, s’étonnaient devant ce désastre, s’étonnaient de ne voir qu’une enfant, jolie demoiselle, aux yeux doux et sensibles, au milieu de chairs humaines. Pour tous, le choc l’avait sans doute possible, transformé. Ils n’avaient pas tout à fait tord, ces paysans accueillant. Pas tout à fait. Elle ne parlait pas. Ne mangeait pas. Pas du tout. Respirait peu. Restait figée, transie. Seul quelques tremblements trahissait sa survie. Son teint blanc, comme submergée par le froid l‘en démentait. Un long temps passa ainsi. Le temps de cicatriser. Puis, l’enfant disparue aux paysans. Prédateur, l’immortel avait confié à l’enfant un don, une malédiction que seule, elle devra maîtriser. La forêt devint le refuge de l’enfant. Nourrie la nuit, elle ne dormait plus. Les jours de pleine luminosité, le soleil la brûlé. Seule la forêt la cachait de ces agressions. Les années défilèrent, l’enfant grandissait lentement, voyageait beaucoup,d’un pas vampirique, d’un pas rapide. Quittait souvent son chez elle, asséchant parfois sa soif sanguine sur un Humain qui ne lui plaisait guère. Vint un jour, où deux jeunes filles se chamaillaient dans un bois. Filles? Elles n’en avaient pas l’odeur alléchante... Maël vient même à penser que l’une d’elle puait le félin malpropre. Intriguée, elle fit leur connaissance... L’une été un quelque chose bizarre, l’autre... un quelque chose bizarre aussi. Connaissance qui la mena à devenir amies, puis soeurs de coeur. La mi vouivre, mi félin, la louve-humaine (loup garou), et le vampire... un trio parfait. Si parfait, qu’il les mena aux portes d’Elladat, suivre l’enseignement de sages... Sages qui vinrent rompre leur unité. Une dispute éclata. Le trio se rompit. Seule la féline resta dans les murs d’Elladat. Officiellement. Les vampires ne dorment pas, sont d’une vitesse et agilité redoutable. Maëlyan été retournée vivre chez elle, dans les bois. Mais chaque nuit, depuis une année humaine, elle veillait sur le sommeil de sa jeune amie, restée, emprisonnée, entre quatre murs, s’interrogeant sur le devenir de leur autre soeur... Luinil.