Simhour Burningblood

Nom :
Burningblood. Il ne s’agit pas de son nom de naissance, qui a été oublié depuis quelques siècles.

Prénom :
Simhour.

Âge :
Un concept assez complexe dans le cas de Simhour, mais les chiffres les plus pertinents sont les suivants :
Né il y a environ 450 ans.
Apparence physique d’un homme de 19 ans.

Race :
Vampire humain.

Sexe :
Très utilisé. Ou masculin.

Poste :
Autrefois gardien des ruines, aujourd’hui renégat.

Elément :
Naur.

Maîtrise de votre élément :
Simhour a perfectionné son art du feu pendant l’équivalent de plusieurs millénaires ; mais, là où d’autres mages auraient acquis une maîtrise absolue de toutes les subtilités de leur magie, lui ne s’est concentré que sur la puissance brute de l’élément le plus destructeur. Il est également parvenu à sacrifier la plupart de ses particularités de vampire pour obtenir d’immenses réserves d’énergie (cf. Particularités). En conséquence, il ne sait que faire exploser ou brûler tout ce qui se trouve sur son chemin. Mais il le fait bien.

Il est à noter que les pouvoirs de Simhour augmentent ou déclinent selon la proximité de l’heure de minuit ; il est bien plus vulnérable en plein jour, même s’il est loin de se retrouver sans défense.

Description physique :
Simhour a une taille humaine à peu près normale, avoisinant presque 1m80. Il suffit qu’il fixe quiconque dans les yeux pour paraître instantanément 10 cm de plus. Depuis sa mort, la couleur l’a peu à peu quitté, le dotant d’une peau pâle et de cheveux gris ; de même, ses yeux ont perdu leur noir originel pour ne garder que le rouge du sang. Cependant, lorsqu’il canalise une forte quantité de magie à l’intérieur de son organisme, cela se répercute sur son aspect extérieur ; sa chevelure, notamment, prend une couleur rouge sombre, presque noire.

Il a un visage allongé et droit aux traits initialement banals, mais qui ont été affinés et magnifiés par le sang vampirique. Il se dit beau, et c’est sans doute vrai, mais c’est un trait éclipsé aux yeux de l’observateur par le malaise que les mortels normalement constitués ressentent à le contempler. Cela est dû en partie au fait que les vampires jouissent d’un charisme indubitable, mais également, dans le cas de Simhour, à la lueur imperceptible de ses yeux et à la courbe étrange de ses lèvres quand il sourit (c’est à dire souvent). On pourrait le croire fou, mais ce n’est peut-être qu’un aspect qu’il aime à présenter…

La plupart du temps, Simhour est vêtu de couleurs voyantes et flamboyantes, où dominent le rouge et l’or, lui donnant plus ou moins l’aspect d’un feu humanoïde. Il porte très souvent un long manteau pourpre bordé de dorures et traînant à terre derrière lui, ou bien une cape de velours. Ses vêtements sont près du corps et riches d’aspect, mais il lui arrive parfois de ne garder qu’une tunique noire, fonctionnelle, en général dans un but de discrétion. Depuis qu’Ahakom est en lui (cf. histoire et particularités), cependant, il est rare de le voir porter autre chose que des couleurs sombres.

Description morale :
Chaotique est un mot qui pourrait assez bien résumer ce point. Simhour ne pense plus comme un humain depuis très longtemps. Sa transformation et les épreuves qu’il a vécu ont agi autant sur son psychique que sur son physique, voire plus.

Il n’accorde que rarement de l’importance aux mortels. Cela dit, cela ne signifie aucunement qu’il les méprise : il a simplement l’impression de ne plus vivre sur le même plan qu’eux (d’ailleurs, il ne vit pas du tout, ce qui complique les choses), et s’il aime interagir avec eux à l’occasion, c’est rarement pour autre chose qu’un peu d’excitation. De même, il ne se considère pas comme faisant partie du monde qui l’entoure. Ce qui peut expliquer ses tendances nihilistes : il ne voit plus de beauté que dans la destruction. La seule chose qui le pousse, c’est la puissance – encore plus de puissance – toujours plus de puissance. Tout ce qui s’opposera à lui, il le fera sauter. Tout ce qui brûle brûlera. Sans pitié.

S’il a le souvenir de ce que sont les sentiments humains – joie, amour, amitié tout comme haine ou colère –, il est difficile de les éveiller chez lui, comme un vieux membre engourdi qui demanderait un peu d’échauffement avant de se remettre à fonctionner. Cependant, il les simule à merveille si besoin est, tout comme il est un maître de la diplomatie et du bluff.

Il a repoussé autant que possible dans un coin de sa mémoire les douleurs que son sang vampirique lui a fait endurer, et il est finalement très fier de son statut de mort-vivant : il a découvert que les limites du pouvoir humain sont abattues, piétinées, réduites en miettes par la non-mort. Il cherche donc à exploiter cet atout pour tirer le maximum de son statut de vampire.

Signes particuliers & autres :
Simhour est le créateur du Rubis de Sang, la source de sa puissance mais aussi son point faible. Il s’agit d’une grosse pierre précieuse rouge sang renfermant un concentré d’énergie. Elle est magiquement reliée au plan de l’Ombre et ne fait qu’un avec le corps de Simhour : elle est sertie sur un cadre en or disposant de sept branches qui s’enfoncent dans sa poitrine, comme une grosse araignée cherchant à dévorer son cœur. Au repos, on ne peut la distinguer d’un véritable rubis ; lorsqu’il lance des sorts, la pierre se met à pulser, à chauffer et à luire.

En plus du gain de puissance, la pierre le libère des contraintes habituelles des vampires. Il peut évoluer sous la lumière du soleil, à condition qu’il ne reste pas trop longtemps directement exposé ; mais il est plus faible en journée, et plus encore à la lumière. Il n’a pas non plus besoin de boire le sang des mortels chaque nuit pour survivre, bien qu’il le puisse s’il le désire ; par contre, il doit imprégner la pierre de sang de mortel frais (même un animal) chaque mois pour qu’elle continue à fonctionner.

Avec le Rubis, l’ombre présente dans le sang de Simhour se retire en grande partie, ce qui l’empêche de créer des rejetons. Il ne peut pas se transformer en animal non plus, mais est en revanche capable de passer partiellement dans le plan de l’Ombre pour prendre la forme d’une brume verdâtre.

De manière générale, la nuit continue à l’influencer, et il est au faîte de sa puissance à minuit.

La possession par Ahakom

Mais la plus grande particularité de Simhour est le fait qu’Ahakom le possède. C’est donc en général une toute autre entité qui décide des actions du corps de Simhour. Alors que ce dernier possède une personnalité moqueuse, curieuse, rapidement intéressée et rapidement lassée, Ahakom se montre bien plus distant et froid. Il méprise carrément tous ceux qu’il juge moins puissants que lui et se montre courtois avec les autres, au moins tant qu’il pense qu’ils peuvent présenter un danger ou une utilité. Il semble également doté d’un certain sens de l’honneur : il y a des conventions qu’il aime respecter, contrairement à son colocataire qui est plutôt du genre à enfoncer les portes, fermées, ouvertes, scellées ou déjà en miettes parce qu’il les a détruites trois fois. A ce jour, on ne connaît qu’un véritable point commun entre leurs deux caractères : tous deux manipulent à merveille le mensonge et la diplomatie.

Lorsque Ahakom prend le contrôle du corps de Simhour – la majorité du temps –, cela ne se voit presque pas sur son apparence physique ; le seul détail qui change est la couleur du Rubis de Sang, qui semble alors animé de volutes noires et violettes, les couleurs du plan de l’Ombre. En revanche, cela se répercute sur ses pouvoirs. Etant directement lié à son plan d’origine par le Rubis, Ahakom dispose de pouvoirs de Wethil insidieux et dangereux : non point des capacités de combat, mais la possibilité de s’introduire dans le cœur des gens et de les manipuler. Il est aussi capable de s’envelopper d’ombres pour se cacher, lui conférant une discrétion absolue en environnement obscur, ou même se protéger. Et comme si cela ne suffisait pas, il a aussi à sa disposition, d’une part les pleins pouvoirs de son état de vampire (dont la possibilité de se matérialiser pratiquement n’importe où en passant par le plan de l’Ombre, un pouvoir similaire à la transformation brumeuse de Simhour mais en nettement plus puissant), d’autre part, les capacités de combat de son élève possédé…

Tout cela fait de lui un adversaire de taille, et il ne laissera passer aucune chance d’utiliser son énorme, euh… pouvoir.

Histoire:
Simhour Burningblood est né à Assim, une cité marchande au pied des montagnes, au sein d’une famille aisée se targuant d’un talent magique héréditaire. Talent magique ridiculement discret pour cause de manque de travail chez la plupart, d’ailleurs.

Simhour, lui, a rapidement été passionné par cet aspect. Bien que ses parents n’aient jamais considéré la magie comme une carrière assez sérieuse pour s’y adonner pleinement, ils accédèrent à son désir d’être placé en apprentissage chez un mage (espèce plutôt répandue à Assim) dès qu’il en eut l’âge. C’est là qu’il découvrit que son point fort était dans la magie du feu qu’il apprit les rudiments de son art.

Son destin faillit être tout tracé à partir de là et se résumer à l’existence d’un vague magicien qui vieillirait, se laisserait pousser la barbe et se prendrait pour un sage avant de mourir. Par bonheur ou par malheur, il en fut dévié par l’arrivée dans sa ville du jeune Fyrenthaugloradnacles le Doré, dit Fyren pour une raison évidente d’imprononçabilité de nom. Cet homme, qui devait plus tard devenir un guerrier craint et respecté, n’était à l’époque qu’un aventurier taciturne à la recherche de ses origines – mais son histoire ne nous intéresse ici que dans la mesure où elle partage quelques mailles avec celle de Simhour. Car ils se rencontrèrent et se lièrent d’amitié pendant le court temps que dura le passage de Fyren à Assim. Simhour, qui, en tant qu’apprenti magicien, lisait énormément, l’aida à faire des recherches sur les dragons (il ne savait pas, à l’époque, que Fyren avait du sang de dragon dans les veines et qu’il enquêtait sur son arbre généalogique hors du commun. Fyren, en revanche, s’en doutait un peu, d’où ses recherches).

Quand le guerrier quitta la ville, Simhour n’en entendit plus parler pendant quelques temps. Mais il était écrit que Fyren devait revenir à Assim. Plus précisément, en chevauchant à bride abattue, poursuivi par un dragon crachant les flammes de l’enfer et manifestement de mauvais poil. Les mages de la ville furent mobilisés pour affronter la bête, beaucoup tombèrent, jusqu’à ce que finalement, de manière plutôt ironique, ce soit Fyren, la cause de tous ces problèmes et le seul guerrier – donc par définition, quantité négligeable comparée aux mages – ayant lutté contre lui, qui l’achève en lui défonçant le crâne d’un coup de hache.

La ville avait subi de nombreux dégâts et Fyren était sur le point de se faire lyncher. Il fallait qu’il la quitte au plus vite. Quant à Simhour, qui avait lutté dos à dos avec Fyren au cours de la bataille, il apprit que son mentor avait été tué au cours de celle-ci et décida de suivre le guerrier. Ils partirent ; ils ne savaient pas trop pour où, mais ils y allèrent.

C’est ici qu’intervient un troisième nom dans cette histoire : celui d’Ahakom. Lui s’était présenté comme un aventurier confirmé et avait proposé aux deux amis de les aider à se faire une place quelque part, puisqu’il était évident qu’ils n’étaient plus que des vagabonds sans la moindre attache. C’était un guerrier charismatique qui les prit sous son aile. C’était un maître compréhensif qui les aida à devenir, à travers maintes épreuves, des personnages respectés et de puissants combattants. C’était aussi un vampire, ainsi qu’il s’avéra plus tard.

Mais Fyren et Simhour restèrent longtemps sous sa tutelle avant de le découvrir. Le premier devint un guerrier redoutable dont la force eut raison de nombreux adversaires, tandis que Simhour, reprenant ses études, parvint à un niveau de maîtrise du feu assez impressionnante. Ils voyagèrent beaucoup, et au cours d’une de leurs aventures, rencontrèrent un druide elfe nommé Ragnar. Lorsqu’ils le présentèrent à Ahakom, Ragnar, habitué à distinguer la mort de la vie de par sa profession, reconnut immédiatement la marque du sang ténébreux en lui.

Découvert, Ahakom entra dans une rage folle et un terrible combat s’ensuivit. Fyren, Simhour et Ragnar le blessèrent gravement, du moins autant qu’il est possible de blesser un vampire, mais il parvint à s’enfuir et à enlever Simhour dans le processus.

Le jeune mage, à présent passé maître en magie du feu, n’était plus son élève, mais bien son captif, et la puissance du vampire était bien trop grande pour qu’il songe à l’affronter seul. Ahakom le savait. Il était sûr de sa mainmise sur Simhour, et pendant plusieurs mois, le tourmenta jusqu’à le rendre fou. Il lui raconta qu’il était un de ses ancêtres et qu’il surveillait sa famille depuis des siècles. Qu’il avait ainsi instantanément reconnu en lui un potentiel plus grand que celui de tous les autres membres de leur famille, tout simplement parce que ces derniers gâchaient leur don en réduisant la magie à un trait de caractère clinquant, qui leur donnait de l’importance mais qui n’avait aucun réel impact. Il lui dit aussi qu’il les avait manipulés, Fyren et lui, pour en faire des soldats surpuissants à sa botte. Et que si le druide avait tout gâché en dévoilant son identité, ce n’était pas bien grave ; parce qu’à présent il l’avait sous sa coupe, lui, Simhour, et que même s’il avait perdu Fyren, la puissance du jeune garçon serait un réel délice à contrôler après encore quelques décennies de travail. Enfin, il lui dit que de toute façon, Fyren et Ragnar l’oublieraient vite, qu’ils ne représenteraient rapidement plus de danger, tandis que Simhour, ses pouvoirs magiques exacerbés par la non-mort, deviendrait une force dont ces deux mortels ne pouvaient même pas rêver.

Sur quoi il le transforma en vampire ; à cet époque, Simhour était âgé de dix-neuf ans, et il n’a plus vieilli depuis.

Il oublia quasiment tout de cette période passée en tant qu’esclave de son prétendu ancêtre. Il pense avoir perpétré d’horribles massacres et aidé Ahakom à répandre son sang maléfique. Le vampire avait réellement bien préparé son coup : il acquit rapidement une très grande influence, et qui sait, aurait peut-être pu finir par contrôler le monde.

Mais de tout ce qu’il avait dit à Simhour, il s’était trompé sur un point. Fyren et Ragnar ne l’avaient pas oublié. Suivant la route pavée de cadavres, ils retrouvèrent Ahakom et Simhour et défièrent leur ennemi. Simhour, lui, fut déchiré. Le sang ténébreux l’asservissait à Ahakom, mais il avait partagé avec les deux autres, notamment Fyren, toute une vie qui était restée gravée dans sa mémoire de manière immuable. Lorsque le combat débuta, Ahakom lui cracha plusieurs fois de venir l’aider, de pulvériser ces deux insolents. Mais Simhour était incapable de bouger. Malgré cela, le vampire sembla prendre l’avantage : il s’épuisait moins vite que les mortels, et criait déjà sa joie féroce, prêt à les vider de leur sang jusqu’à la dernière goutte.

Ce fut à ce moment-là que Simhour craqua et se rebella contre Ahakom. Le vieux vampire, pris de court, ne put résister aux forces unies des trois amis. Il fut vaincu.

Mais on ne se débarrassait pas d’un vampire si facilement, ainsi que le leur rappela Ragnar. La seule solution était de le bannir dans un plan d’existence parallèle, le plan, en fait, d’où venait le mal animant les vampires ; s’y rassemblait tout le mal du monde, et les vampires, bien que la plupart l’ignorassent, étaient des créatures contaminées par ce mal. Le problème, ajouta Ragnar, c’était que bannir Ahakom emmènerait avec lui tous ses « enfants », et donc Simhour avec eux.

Le mage non-mort n’hésita pas. Si c’était nécessaire pour mettre un terme aux agissements de ce monde, il acceptait de disparaître de la surface de celui-ci ; de toute façon, la vie de vampire, maintenant qu’il avait repris ses esprits, le dégoûtait.

Alors Ragnar les bannit. Et Simhour disparut dans le plan de l’énergie négative.

Il y resta plus de quatre siècles.

Il n’est de retour sur ce monde que depuis quelques années. Il ne sait pas ce qui l’y a ramené, bien qu’il suppose que Ragnar n’y soit pas étranger. Quoiqu’il en soit, il n’est plus le même qu’avant. Quatre siècles passés à la source même du mal en ont fait un être différent, décalé du monde. Mais il sait qu’il n’a aucun moyen de se suicider, alors il vit, ou plutôt non-vit. Et il consacre cette non-vie à accroître sans cesse sa puissance. Son passage dans le plan de l’énergie négative a laissé des séquelles : il a vu le revers du monde, et comprend maintenant beaucoup mieux l’essence de celui-ci. De plus, il est toujours vampire, et il a détourné la force de sa nouvelle race pour accroître la sienne propre. Sans relâche, il traque les moindres de ses faiblesses – et comme chacun le sait, elles sont nombreuses à venir contrebalancer les forces chez un être du Sang – dans le but de les anéantir et de tirer le maximum de sa condition.

Et aujourd’hui, il est arrivé à Elladat. Une école de magie. Des dizaines, des centaines de mages rassemblés. Probablement bourrée de savoir ancestral qui lui permettra d’avancer dans sa quête de puissance.

Parfait.

Bonsoir *trois fois de suite, je me répète là*

Bon eh bien très jolie histoire, niveau de rp ect, ect...
Comme je te l'ai dit, si tu évites de tout brûler * non merci on a déjà un prof mégalo et une élève capricieuse, ça suffit* c'est parfait!

Accepté et bienvenue!